Les Gafam, multinationales du numérique comme Google ou Microsoft, prennent toujours plus de place dans les écoles et mettent la main sur les données personnelles des élèves et de leurs parents. Des alternatives s'appuyant sur des logiciels libres émergent grâce à l'initiative d'enseignants, de parents et de hackers.
Déjà disponible dans toutes les académies, le service de classes virtuelles accessible sur la plateforme apps.education.fr est le service de référence, suite à l'arrêt du service « Mes classes virtuelles » du CNED fin juillet 2022. Cette solution prend appui sur le logiciel libre BigBlueButton (BBB) qui bénéficie des apports d'une large communauté de contributeurs œuvrant à l'évolution régulière des fonctionnalités proposées. Le ministère chargé de l’éducation nationale y participe en travaillant avec l’éditeur de cette solution pour la faire évoluer en fonction des usages pédagogiques et des besoins des professeurs.
A l’aune du Covid-19 et de la guerre en Ukraine, le logiciel libre apparaît plus que jamais comme un outil de souveraineté numérique.
Le logiciel libre et la recherche publique partagent un objectif : le bien commun, au service de tous. Cette présentation revient sur ce que sont le bien commun et la science ouverte pour essayer de les analyser à l'aide de l'exemple de la Plateforme scientifique Analyses Protéomiques de Paris Sud-Ouest (PAPPSO). PAPPSO s'est dotée d'une infrastructure informatique complète basée exclusivement sur du logiciel libre : réseau, serveurs, stockage, calcul et postes personnels. Elle développe plusieurs logiciels scientifiques sous licence libre, dont ceux qui forment la chaîne de traitement des données de spectrométrie de masse. Ce choix naturel facilite la reproductibilité des traitements, apporte la maîtrise des logiciels et permet l'intégration de code source tiers eux-mêmes publiés sous licence libre.
Historiquement, l'apport majeur du logiciel libre à la recherche publique a d'abord résidé dans la mise en place de systèmes informatiques complexes tirant au mieux parti des réseaux. Progressivement, le logiciel libre s'est implanté avec force dans les laboratoires. En effet, d'un point de vue scientifique, l'ouverture du code source et les licences libres garantissent une plus grande réutilisation du code source et sa vérification par les pairs; la science gagnait ainsi en fiabilité. Cet élan a débordé le cadre strict du code source des logiciels pour irriguer le secteur stratégique des formats de fichier. C'est bien le monde du logiciel libre qui a contraint les éditeurs de logiciels à ouvrir les formats de leurs fichiers, jusqu'alors conservés secrets comme « arme » commerciale redoutable. De manière intéressante, l'impact a été encore plus profond, avec la prise de conscience que les données aussi devaient être ouvertes. Code source libre, formats ouverts et données publiques forment un bien commun qui est protégé par des licences. De nombreux laboratoires y contribuent en utilisant ou en produisant des logiciels libres, ou encore en publiant les données en accès libre, comme en témoignent la forge du code source du secteur public (https://code.gouv.fr) et les actions ministérielles spécifiques (https://www.ouvrirlascience.fr). Comment contribuer efficacement ? Quelles sont les Recommandations et obligations pour les établissements publics ? Quelle licence choisir ? Comment une licence copyleft peut-elle aussi séduire les partenaires privés ? Nous apporterons des réponses et des éléments de réflexion pour corriger quelques fausses croyances et promouvoir la construction collective d'une culture libre, au service du bien commun.
Catalogues, forges, prestataires… l’écosystème du logiciel libre s’est significativement développé ces dernières années dans la sphère publique.
Technologie : La prochaine version d'Ubuntu Desktop, Jammy Jellyfish, est un excellent choix pour les fans de longue date de Linux, mais aussi pour les nouveaux venus. Explications.
L'APRIL propose une lecture des programmes sous l'angle des projets des candidats pour la présidentielle.
Une série de petites BDs à usage pédagogique ayant pour but d’expliquer l’univers du numérique Libre aux (grands) enfants.
Dis … c’est quoi les Logiciels Libres ? Dis … c’est quoi le Web ? ou encore Dis … c’est quoi un Fork ?….
Des BDs efficaces. Les dessins originaux sont l’œuvre de Simon « Gee » Giraudot réalisés grâce au Générateur de Geektionnerd sous licence Creative Commons BY-SA.
La revue de presse du logiciel libre de la semaine est marquée par des initiatives de financement du libre par les acteurs commerciaux, et de recherche de souveraineté informatique par les pouvoirs publics. Cette démarche ressemble à l'émergence d'une reconnaissance de communs numériques. Ce qui pose la question de jusqu'où ces communs devraient s'étendre.
Le concepteur de deux librairies javascript très utilisées y a intentionnellement introduit des bugs. Ses motivations restent floues, mais cet épisode souligne à nouveau la dépendance des plus grands acteurs aux projets open source.
L'April affiche une certaine déception devant un manque d'engagement ferme mais la Commission Européenne progresse bien vers le logiciel libre.