La commission d’experts nommée par Emmanuel Macron a remis mardi un rapport constatant les effets négatifs des écrans sur les jeunes, et recommandant un certain nombre d’interdictions.
Article de Marion Haza-Pery, psychologue clinicienne, chercheuse et présidente de l’OPEN pour le n°453 de « La voix des Parents » de la PEEP.
Les smartphones ont pris une place prépondérante dans la vie de nos adolescents, l'âge du premier portable s'avance et le temps d'écran augmente. Difficile de ne pas être perdu ou inquiet face à ce phénomène mais qu'en est il réellement de leur usage ?
La prééminence du smartphone chez les « adolécrans » ne les empêche pas de continuer à lire des livres. Les maisons d’édition s’adaptent à leurs nouvelles habitudes de lecture qui se trouvent au croisement de la romance, des mangas, des séries et des romans graphiques.
Malgré la forte volatilité des monnaies numériques, ils sont nombreux à succomber à la blockchain, tant par goût de l’argent facile que par défiance du système bancaire classique.
En 2015, 29 % des jeunes de 29 ans résidaient dans l’espace rural. Souvent oubliée des grands débats, cette jeunesse fait le choix de rester (ou de revenir) dans sa région natale face à une majorité d’urbains. Alors que l’urgence écologique nous encourage à soutenir les circuits courts et que la jeunesse met un point d’honneur à trouver plus de sens dans son travail, on peut se demander si ces parcours encore minoritaires vont se généraliser dans quelques années. Discussions avec ces jeunes qui tracent peut-être la voie, sans le savoir, des modes de vie du futur.
Si l’utilisation d’internet concerne principalement la catégorie des préadolescents et des adolescents (entre 9 et 18 ans), on remarque qu’un nombre de plus en plus élevé d’enfants en dessous de cet âge sont eux aussi en train de pianoter sur des ordinateurs dans des cybercafés ou à la maison.
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« Il est même peu surprenant qu’internet soit inadapté : c’est un monde qui a été créé par les adultes, avec des sites pensés pour les adultes. Les préoccupations liées à l’enfance n’ont pas été prises en compte au moment de sa création, c’est seulement au moment de la période d’implémentation que les conséquences néfastes pour les enfants sont apparues et qui ont ensuite décidé de prendre des mesures de protection. »
Via @Techtrash