695 shaares
Depuis quelques années, le transhumanisme et certaines de ses idées se sont imposé dans le débat public. Bien que ce mouvement fasse déjà l’objet de nombreuses critiques, l’examen des ressorts politiques de l’augmentation humaine par la technique est loin d’être achevé. Un vide que comble le sociologue Nicolas le Dévédec avec son ouvrage Le mythe de l’humain augmenté, une critique politique et écologique du transhumanisme (Ecosociété, 2020), où il expose les filiations directes entre le transhumanisme et la volonté de contrôle des corps, caractéristique d’un nouvel âge biopolitique néolibéral. Entretien.