"Le Markdown est un pas vers une forme de décroissance du numérique (low-tech) et répond au principe du Single-source publishing qui vise à produire des documents dans différents formats (HTML, ePub, PDF, Word...) à partir d’un seul et même fichier source.
La sobriété numérique du Markdown permet une fluidité dans le traitement informatique et un gain d’énergie dans le processus d’éditorialisation dans un continuum économe et aussi pérenne que possible."
Le numérique peut contribuer à réformer des systèmes polluants ou énergivores, mais il est lui-même grand consommateur de ressources. Peut-on sortir de ce paradoxe ?
La quantité de gaz à effet de serre émise par le secteur du numérique augmente de 6 % par an. Une évolution inquiétante du bilan carbone de ce secteur qui fait débat au sein des laboratoires d’informatique, où les tenants de la recherche d’efficacité des systèmes s’opposent aux partisans d’une plus grande sobriété, donc d’une réduction des usages.
La transition écologique et la transition numérique ont donné naissance à un nouvel enjeu sociétal : la sobriété numérique. C’est une problématique au croisement des humanités numériques et des sciences de l’environnement, qui consiste à comprendre nos impacts technologiques sur l’environnement et à les modérer. De fait, l’empreinte numérique est aujourd’hui de 4 % et ce pourcentage aura doublé en 2023. L’ambition de cet article est que l’enseignement obligatoire et supérieur s’empare de cette tension pour initier une éducation à la sobriété numérique. Par Sarah Descamps, Gaëtan Temperman et Bruno De Lièvre, « Vers une éducation à la sobriété numérique », Humanités numériques
Via l’un de ses chercheurs, le CEA tente de répondre à une question : « Quel avenir pour le cloud face aux enjeux de frugalité ? ». La réponse n’est en fait pas un cloud unique, mais « des clouds plus petits et plus proches des applications ». D’autres pistes pour améliorer l’efficacité énergétique sont détaillées.
Pierre Beyssac, co-fondateur de l’hébergeur Gandi.net et porte-parole du Parti Pirate, soutient que le coût écologique de nos usages en ligne est minime par rapport à celui des outils que nous utilisons pour nous connecter.