"Notre article porte sur le projet Ambassadeurs du numérique à Paris, qui fait partie de Humane (« Humanités numériques, entre recherche et éducation »), l’un des groupes thématiques numériques (GTnum) financés par le ministère de l’Éducation nationale. Ce dispositif consiste, pour des étudiants en deuxième année du master Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF), à renforcer leur formation au numérique, par le numérique, et à développer des pratiques raisonnées dans leurs classes. La mise en œuvre d’ateliers avec ces étudiants nous a permis d’analyser la façon dont ils s’emparent du numérique et de mener une réflexion sur la place du numérique dans la construction de leur identité professionnelle en développement."
La transition écologique et la transition numérique ont donné naissance à un nouvel enjeu sociétal : la sobriété numérique. C’est une problématique au croisement des humanités numériques et des sciences de l’environnement, qui consiste à comprendre nos impacts technologiques sur l’environnement et à les modérer. De fait, l’empreinte numérique est aujourd’hui de 4 % et ce pourcentage aura doublé en 2023. L’ambition de cet article est que l’enseignement obligatoire et supérieur s’empare de cette tension pour initier une éducation à la sobriété numérique. Par Sarah Descamps, Gaëtan Temperman et Bruno De Lièvre, « Vers une éducation à la sobriété numérique », Humanités numériques
« Les dernières années ont été secouées par des mouvements sociaux d’ampleur comme les « Gilets jaunes » et traversées par des mutations, des adaptations brutales de l’environnement social notamment occasionnées par la pandémie de la Covid-19. Les interrogations quant aux impacts sociaux de ces crises ont souligné la nécessité de compléter la palette des instruments d’analyse par des approches susceptibles de saisir l’évolution de la société y compris dans ses aspects les moins visibles et en même temps de raccourcir les délais entre le déroulement des événements et leur enregistrement par un appareil de mesure. En complémentarité des analyses quantifiées qui rendent compte des conditions matérielles d’existence, il apparaît indispensable d’ouvrir « la boîte noire des attentes, des colères et des peurs » qui traversent la société pour être mieux à même d’anticiper ses évolutions, de capter les « signaux faibles », le plus possible en temps réel ».
L'objectif de ce questionnaire est de recueillir des données inédites sur les acteurs de notre secteur, sociétaires ou non de la MedNum, pour en améliorer la connaissance : statuts, gouvernance, fonctionnement, pratiques, modèles économiques, succès, besoins, freins à leur développement...
Ces données serviront dans le cadre de "l'Observatoire 2022 de l'Inclusion numérique" de la MedNum. Il permettra chaque année de valoriser l’engagement des acteurs pour mieux faire connaître l'écosystème.
Ce questionnaire s’adresse à tous types d’acteurs (publics, privés, indépendants…) œuvrant pour la médiation et l’inclusion numérique. Les questions sont donc pensées pour être volontairement larges et correspondre à des situations très diverses.
Aussi, n’hésitez pas à transmettre ce questionnaire à toutes les personnes et organisations concernées par la démarche !!
Temps de réponse : de 10 à 30 minutes (suivant le nombre de réponses données).
Certains Français sont victimes d'illectronisme : ils font face à des difficultés face aux démarches informatiques. Ce mal du XXIe siècle touche aussi les jeunes.
« Si une majorité des Français s’accordent aujourd’hui sur le fait qu’il est plus pratique et plus simple de réaliser des démarches administratives en ligne, c’est-à-dire quand bon leur semble et où ils veulent, cela reste une véritable difficulté pour une partie des citoyens », rappellent Anne-Claire Collier et Aurélie Tricot dans l’introduction de ce numéro d’Informations sociales, la revue de la Caisse nationale d’allocations familiales « CNAF, qu’elles ont coordonné.
Les écoles et les entreprises ont multiplié les politiques d’incitation afin d’attirer plus de femmes vers les métiers du numérique. Sans réel succès : elles plafonnent toujours à 17 % des effectifs.
A l’approche du 1er tour de l’élection présidentielle, les chaînes de télévision ne parviennent pas à attirer des parts d’audience aussi importantes qu’en 2017. Il faut dire que le manque de débat entre les candidats leur rend la tâche difficile. Malgré des innovations journalistiques et technologiques, le compte n’y est pas. Et si la campagne présidentielle se passait ailleurs que sur les médias traditionnels ? La grande innovation ne réside-t-elle pas dans l’usage croissant des plateformes numériques ? Vidéos TikTok ou YouTube, Live Twitch, jeux vidéo militants, podcasts… sur Internet les innovations ne manquent pas. A l’initiative, les candidats, les pure-players, mais aussi les médias traditionnels qui cherchent à s’adapter à cette nouvelle donne.
La plateforme française a été lancée il y a plus de quatre ans. De nombreuses fonctions ont été ajoutées, mais la promesse originale n’a pas changé : en faire un lieu unique de votre vie numérique. Que peut-on en dire aujourd’hui ? Benjamin André, son fondateur et président, a répondu à nos questions.
Sociologue et professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8, Fabien Granjon a étudié les usages de l’informatique connectée dans les classes populaires. Le constat est sans appel. Comme dans toute pratique sociale ordinaire, les usages du numérique connecté n’échappent à la règle. Le capital culturel a un impact direct sur ces derniers. Loin d’être une solution miracle pour une démocratisation de l’accès à la culture, le numérique aggrave les inégalités.
Points saillants :
« il me paraît très important de rappeler que les inégalités numériques n’ont précisément rien de numérique. Elles sont fondamentalement des inégalités sociales qui s’imposent à la pratique du numérique, pratique dont on ne voit pas pourquoi elle échapperait à la dynamique inégalitaire qui traverse nos sociétés de part en part.»
« Toutes les enquêtes montrent que le capital culturel est un facteur clé pour comprendre la manière dont les TNIC sont appropriées. Et ce pour une raison simple : les pratiques du numériques sont des pratiques culturelles. »
Comme prévu, la fédération organisait hier une réunion avec des représentants des candidats à l’élection présidentielle. Sept ont répondu présents. Voici les grandes lignes de cette conférence, selon InfraNum.
Qu’est-ce que le numérique fait à l’action publique ? Dans leur petit ouvrage La privatisation numérique. Déstabilisation et réinvention du service public (Editions Raison d’agir), les chercheurs Gilles Jeannot et Simon Cottin-Marx passent en revue les transformations induites par l’introduction du numérique dans la sphère publique. Au phénomène de privatisation progressif qu’ils constatent dans de nombreux domaines, ils opposent la possibilité d’une réappropriation des outils numériques et de leurs finalités par les agents publics et la sphère associative.
À un mois du premier tour de l’élection présidentielle, les candidats ayant reçu leurs 500 parrainages ont finalisé leur programme. Numerama fait le tour de leurs propositions sur la tech, le numérique et la cybersécurité.
Promu par la Maif, ce guide interroge les Français sur leurs perceptions et leurs comportements en matière de numérique éco-responsable.
À quelques semaines de la présidentielle, autorités, médias et citoyens se mobilisent pour développer des outils numériques permettant de rendre la politique plus accessible, notamment aux jeunes. Convaincant ?
Dans ce texte d'opinion, Patrick Giroux, professeur en technologies éducatives, Université du Québec à Chicoutimi, Jacques Cool, consultant en éducation, conférencier et formateur, et Stéphane Allaire, professeur en pratiques éducatives, Université du Québec à Chicoutimi, apportent trois arguments qui peuvent être utiles en réaction à toute position condamnant sans réserve l’usage du numérique en éducation.
Sujet majeur : Sur fond de dématérialisation et de désertification du service public local, de nouvelles entreprises apparaissent qui font payer un accompagnement pour l'accès aux aides sociales des plus fragiles.
La dématérialisation des services publics ne pose pas seulement la question de l'exclusion numérique. Elle fait aussi émerger de nouveaux acteurs, privés, qui se posent en intermédiaires entre ...
Serions-nous devenus moins technophiles ? Prendrions-nous en compte désormais la révolution numérique comme une culture ? Devant la désinformation, face l’amplification des disparités, des injonctions paradoxales, des défis environnementaux liés à la pollution numérique, face aux enjeux démocratiques, serions-nous en recherche d’équilibres ? Un questionnement suggéré par les articles de ce début 2022.
Ils sont souvent très équipés en smartphones et à l’aise sur les réseaux sociaux, mais une partie des jeunes Français manque de compétences numériques, nourrissant les inégalités d’accès à l’emploi
Bank of Korea is now in phase two of creating a digital won
South Korea’s central bank has successfully completed its first phase of its central bank digital currency pilot program.