Le géant du e-commerce n’en finit pas de faire des émules. Amazon s’est rendu indispensable, aux Etats-Unis particulièrement, et fait face à un feu nourri de critiques tant sur le plan environnemental que social. Comment ceux qui y travaillent peuvent lui résister, et contribuer diminuer son emprise sur leur vie et celle des consommateurs ? C’est la question à laquelle s’essaie la chercheuse Natina Vgontzas (@nantarsya – NYU University et AI Now Institute) dans un papier déposé sur RSSN, où elle invite à invite à une stratégie de « décroissance » de l’entreprise.
Je vous propose peut-être qu’on revienne sur la souveraineté technologique et industrielle. C’est un sujet qui occupe depuis quelques années. Je dois dire que ces derniers mois l’actualité est riche, l’affaire Palantir, le Health Data Hub, les données de BPI France sur les prêts garantis par l’État. Nous avons Orange et Microsoft, dernièrement Thales et Google et évidemment les levers de bouclier de l’industrie française réunie ici, il ne nous a pas échappé.
Quel est le regard que vous portez sur ce qui se passe alors même que l’on parle de souveraineté quasiment quotidiennement ? Est-ce qu’on n’est pas en train de devenir un peu schizophrènes ?
Du web par la blockchain et un rêve de décentralisation ? C’est le projet Web3 dont certains technophiles ne cessent de parler en cette fin d’année 2021. Mais la logique de financiarisation qui sous-tend ce nouveau concept à la mode fait débat.
Alors qu’Emmanuel Macron veut « accélérer » la radiation des demandeurs d’emploi, Pôle emploi vient de franchir un cap dans la marche forcée vers la dématérialisation et le contrôle numérique des personnes privées d’emploi. Un travailleur sans emploi s’est vu récemment notifier sa radiation1 au motif que l’envoi de ses candidatures par courrier recommandé, plutôt que par internet, ne permettait pas de constater le « caractère sérieux des démarches […] entreprises pour retrouver un emploi ».
Geneviève Fontaine est chargée de mission à l’Institut Godin et directrice du centre de recherche TETRIS – Transition Ecologique Territoriale par la Recherche et l’Innovation Sociale. Docteure en sciences économiques et sociales, ses recherches portent sur le croisement entre économie solidaire, innovation sociale, communs et approche par les capabilités du développement durable.
Initiatrice du Pôle Territorial de Coopération Économique (PTCE) TETRIS situé à Grasse (département des Alpes-Maritimes), elle anime et coordonne le centre de recherche appliquée et de transfert pluridisciplinaire qui structure ce PTCE. Mais TETRIS est également un tiers-lieu dans lequel on débat d’éducation populaire, d’économie sociale et solidaire, d’innovation sociale, mais également de « communs » et de « capabilités ». Nous revenons avec elle sur quelques-unes de ces notions au sein de cet entretien.
Cet entretien est issu du carnet produit à l’occasion du Numérique en Commun[s] Hauts-de-France organisé entre juin et septembre 2020 par les Assembleurs (accessible en ligne, en format “lecture facilitée” et en format PDF).
Nadi Bou Hanna, directeur interministériel du numérique, revient dans nos colonnes sur Mon FranceConnect, tout juste consacré au Journal officiel. L’occasion de revenir sur l’agenda de la politique de la donnée, avec celui qui vient d'annoncer officiellement son départ de la DINUM.
« Si la recherche universitaire est financée par des fonds publics, il n’y a aucune raison pour que ses publications soient privées ». Et pourtant…
La diffusion des publications universitaires dépend le plus souvent d’éditeurs qui tirent profit de situations de quasi-monopole en imposant une sorte de péage.
Pour échapper à ce contrôle marchand qui rend inaccessible l’accès aux connaissances à une part importante de la communauté scientifique mondiale, un nombre significatif de chercheuses et chercheurs désirent rendre le fruit de leur travail intellectuel disponible en Open Access.
La lutte pour le partage des connaissances est déjà ancienne. Retour rapide…
[Reportage Numerama] Les entreprises qui promettent de livrer les courses en une dizaine de minutes sont de plus en plus nombreuses en France. Pour se démarquer de leurs concurrents comme Uber ou Deliveroo, ces startups du « quick commerce » embauchent leurs livreurs en CDI. Mais leur situation est-elle véritablement meilleure ? Les livraisons en moins de 10 minutes sont-elles possibles ? Pour le savoir, nous nous sommes fait recruter par une de ces sociétés. Pendant deux jours, nous avons pu voir de l’intérieur le fonctionnement d’un entrepôt et nous entretenir avec des riders.
« La présidence française doit être un moment de vérité pour la régulation et la responsabilisation des plateformes numériques ». Dans la présentation officielle du programme de la présidence française de l’UE (PFUE), l’Élysée confirme sans surprise le cap.
« Notre priorité sera la régulation économique et la responsabilisation des plateformes numériques, notamment face aux discours de haine, avec la législation sur les services et les marchés numériques ». Nulle surprise ici, puisque ces thèmes sont ceux du digital services act (DSA) et du digital market act (dma).