Dans une note, la CNIL tente de répondre à la problématique des cookie walls et de leur multiplication. La question du financement des sites est centrale, mais l'information claire aux internautes et le respect de ses choix priment. Encore faut-il que le choix soit équitable.
Un récente étude estime qu'en Europe, nous sommes géolocalisés plusieurs centaines de fois par jour. Un chiffre inquiétant, mais largement en dessous des résultats américains.
Après les moteurs de recherche, la publicité en ligne ou les magasins d’applications, le cloud. Des acteurs du marché de l’hébergement et des services en ligne à destination des entreprises se mobilisent pour dénoncer des pratiques jugées anticoncurrentielles. En ligne de mire, les trois groupes américains Amazon, Microsoft et Google, qui détiennent 69 % du marché en Europe, selon le cabinet Synergy Research Group. Les entreprises européennes ont, elles, doublé leur chiffre d’affaires en quatre ans… Mais leur part de marché a reculé de 21 % à 16 %.
Des informations personnelles sur chaque internaute, diffusées plusieurs centaines de fois par jour à des milliers d’entreprises : pour la première fois, L’Irish Council for Civil Liberties (ICCL), une organisation non gouvernementale irlandaise très active dans la protection de la vie privée, révèle des données chiffrées sur la pratique publicitaire des enchères.
Le logiciel libre et l’open source sont la seule solution que j’envisage pour que les ordinateurs soient des outils au service de l’humain. Il y a 20 ans, les idées de Richard Stallman me semblaient extrémistes. Force est de constater qu’il avait raison. Les logiciels propriétaires ont été essentiellement utilisés pour transformer les utilisateurs en esclaves des ordinateurs. L’ordinateur n’est alors plus un outil, mais un moyen de contrôle.
L'association anti-corruption Anticor a déposé une plainte auprès du Parquet national financier, pour "soupçons de favoritisme dans l’attribution d’un marché public de l’Éducation nationale" à Microsoft».
La série française Drôle a été annulée par Netflix à peine 4 semaines après sa mise en ligne. La décision n’a rien d’une exception : la plateforme de vidéo à la demande par abonnement a une théorie pour savoir sir une production va fonctionner sur le long terme ou non. Au grand dam de la prise de risque et de la créativité.
L'objectif de ce questionnaire est de recueillir des données inédites sur les acteurs de notre secteur, sociétaires ou non de la MedNum, pour en améliorer la connaissance : statuts, gouvernance, fonctionnement, pratiques, modèles économiques, succès, besoins, freins à leur développement...
Ces données serviront dans le cadre de "l'Observatoire 2022 de l'Inclusion numérique" de la MedNum. Il permettra chaque année de valoriser l’engagement des acteurs pour mieux faire connaître l'écosystème.
Ce questionnaire s’adresse à tous types d’acteurs (publics, privés, indépendants…) œuvrant pour la médiation et l’inclusion numérique. Les questions sont donc pensées pour être volontairement larges et correspondre à des situations très diverses.
Aussi, n’hésitez pas à transmettre ce questionnaire à toutes les personnes et organisations concernées par la démarche !!
Temps de réponse : de 10 à 30 minutes (suivant le nombre de réponses données).
Des sénateurs ont remis un rapport sur la reconnaissance faciale. Ils assurent s’opposer à une société de surveillance, en annonçant diverses lignes rouges. Mais ils entrouvrent la porte à des tests dans l’espace public et souhaitent identifier les ressorts pour une meilleure acceptabilité de cette technique biométrique.
L’espace public, futur terrain de jeu pour la reconnaissance faciale ? En tout cas, un possible terrain d’expérimentation. C’est ce que préconise un tout récent rapport sénatorial sur le sujet, qui prétend lister trente propositions « pour écarter le risque d’une société de surveillance ». Même si, paradoxalement, le rapport liste pourtant des pistes allant dans cette direction.
Que signifie être « propriétaire » dans le métavers ? Les règles de protection des consommateurs s'y appliqueront-elles comme dans le monde physique ? Pourra-t-on y revendiquer une « vie privée » ? Ce monde virtuel bouleverse déjà les repères juridiques. Les avocats sont sur le pied de guerre pour en limiter les risques, en attendant que la loi vienne l'encadrer. Claire Poirson, avocate spécialisée dans le domaine des nouvelles technologies, responsable du pôle NFT, blockchain, métavers au sein du cabinet Bersay, en explique les enjeux.
Notes :
- « Les technologies du métavers créent des situations juridiques inédites, et tous les pans du droit seront touchés. ». Quelques exemples : une nouvelle identité numérique aussi unique qu'une identité physique, des nouvelles expériences virtuelles très proches du réel, la possibilité de devenir propriétaire dans le métavers.
- L'immersion totale promise par le métavers va bien sûr démultiplier la quantité de données collectées => risques de traçage, atteinte à la vie privée, questions de propriété intellectuelle.
Quelques notes :
- Lutte contre les cookies abusifs : plus de 200 plaintes
- Sanctions : Dix-huit sanctions ont été prises et 135 mises en demeure adressées, pour un montant total de plus de 214 millions d’euros
- Surveillance des salariés par leurs employeurs : rappel du principe de proportionnalité pour les entreprises.
- Amendes : 18 sanctions et 214 millions d’euros d’amendes
Ces professeurs du second degré, volontaires, vont pouvoir remplacer, à distance par le biais de visioconférences, des collègues absents dans des établissements où les contractuels font défaut.
Une plainte déposée par Daniel Motaung, un Sud-Africain ayant travaillé comme modérateur de contenus, décrit des conditions de travail « indignes » et des méthodes d’embauche trompeuses.
Dans une tribune publiée par Next INpact, Naphsica Papanicolaou, chargée de plaidoyer chez Wikimédia France, prône une « interdiction claire et simple » de l'utilisation des systèmes d'identification biométrique dans l’espace public. Un vœu exprimé dans le contexte du futur règlement européen sur l'IA.
Les interdictions définitives devraient être « extrêmement rares » et réservées par exemple aux faux comptes, a estimé l’entrepreneur. « Cela ne veut pas dire que n’importe qui peut dire ce qu’il veut, s’ils disent quelque chose d’illégal ou de destructeur pour le monde », a ajouté M. Musk. Mais il faut alors envisager des suspensions temporaires ou des tweets « qui soient rendus invisibles » ou « avec une portée très limitée ». « Mais je pense que les bannissements permanents sapent fondamentalement la confiance dans Twitter en tant que place publique où tout le monde peut exprimer son opinion », a-t-il relevé.
Fin avril, l’ancien président a déclaré sur Fox News qu’il ne reviendrait pas sur la plate-forme mais utiliserait à la place sa propre plate-forme, Truth Social : « J’espère qu’Elon achètera Twitter parce qu’il y apportera des améliorations et c’est un homme bon, mais je vais rester sur Truth. »
L'impact massif des dernières pannes en dit long à la fois sur le phénomène de concentration à l'oeuvre sur internet, et sur notre dépendance toujours plus grande aux outils numériques.
Netflix entend lancer sa formule économique avec des publicités d'ici la fin de l'année et commencer en même temps à facturer les accès réalisés avec des comptes partagés.
Quasi-absents du débat politique, les enjeux technologiques sont souvent mal compris par les personnalités politiques. Et lorsque ces dernières décident de s’y attaquer, elles se heurtent à une forme d’impuissance. Comment leur permettre de mieux travailler sur ces questions ? La question était au cœur d’une table ronde organisée en mars dernier, à Paris, dans le cadre des Assises de l’Attention.
Les Chinois de moins de 16 ans seront déconnectés des vidéos en direct dès 22 heures, et les donations seront interdites aux mineurs. Le régime continue de resserrer l’étau sur les pratiques des plus jeunes en ligne.
Que se passe-t-il lorsque vous cliquez sur "Continuer sans accepter" ? Pixel de Tracking démontre que cette option ne supprime pas le pistage publicitaire.